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Initiation

 

À la puberté se réactivent des conflits œdipiens infantiles. Ceci explique la peur de l’inceste dans toutes les sociétés et la mise en place de rituels pour séparer les fils pubères des mères. La rupture du lien mère-enfant est prise en charge par le père et les hommes, à la fois rivaux qui font souffrir (épreuves) et modèle d’identification.

Le garçon doit absolument sortir de la symbiose avec la mère pour accéder à la masculinité. Et les adolescents ont un besoin impératif de ritualisation pour garantir cette séparation. Les rites de puberté sont collectifs et obligatoires : ils intègrent tous les jeunes sans exception.

La disparition de tels rites entraîne la multiplication de conduites adolescentes à risque comme expression d’une défaillance dans l’accompagnement des jeunes vers l’âge adulte.

Pour préparer l’avenir, il faut qu’il existe des seuils de passage permettant aux adolescents, à la fois de se construire, de comprendre les valeurs fondamentales humaines et de trouver leur place dans la société.

 

L’initiation, enracinée dans les archétypes mythiques a pour but le passage de la confusion des sexes à leur spécification. La nature sexuelle des rites d’initiation est donc sous-jacente puisqu’on quitte un monde asexué pour un autre avec une sexualité définie souvent marquée physiquement (circoncision, scarification, excision…).

 

Constat de l’universalité des rites de passage de l’enfance à l’âge adulte ainsi que similarité de leurs structures. Qu’en était-il pour les groupes humains au paléolithique ? On peut imaginer la même nécessité de rites de passage. Certaines grottes ornées étaient utilisées à la fois pour faire expérimenter aux jeunes la peur et la mort symbolique, mais aussi pour assurer la transmission de certaines connaissances liées à l’univers sacré du groupe.

D’une manière générale, le savoir amassé au cours des millénaires par chaque clan s’exprime, se conserve et se transmet grâce aux peintures rupestres, aux gravures sur écorce, aux chants, aux danses… et ce à travers un symbolisme précis. Ce sont des archives permanentes, la mémoire des évènements importants et des enseignements transmis fidèlement à travers les âges, de génération en génération. Ce sont l’expression des liens entre les humains et le monde spirituel. Ces connaissances secrètes sont révélées, ainsi que leur signification, au fur et à mesure des niveaux d’initiation. À travers elles, se transmettent les lois de la Vie, le sens de la présence de l’humain dans le monde et son rôle. Ce sont ces lois qui sont enseignées au moment des rituels préparant à l’âge adulte.

 

Un garçon ne devient homme et une fille femme qu’après être passé par les épreuves de l’initiation. Celle-ci fait référence à la première initiation qui eut lieu lors de la création du Cosmos. L’initiation comporte des obstacles, des luttes, de la souffrance (ascèse, circoncision, arrachage ou taille de dents, mutilation).

L’apprentissage est progressif à travers des épreuves, des performances, développant peu à peu l’endurance personnelle (expérimenter la peur, la souffrance et la mort symbolique). À travers elles, le jeune initié doit apprendre les liens secrets d’équilibre entre les êtres ancestraux, les forces de la nature, les lieux sacrés. L’itinéraire (lieu séparé, sacré et interdit) suivi pendant cette période est fidèle à celui des ancêtres fondateurs (mythes fondateurs), suivi site par site et chant par chant, ce qui transmet une connaissance complexe sur les plantes, les animaux, la survie (marche, chasse, cueillette), mais aussi les significations sacrées des lieux (rochers, points d’eau….).

Lors de certaines cérémonies, des anciens mettent en scène des évènements mythiques rejoués pour les initiés au travers de chants et danses (Régénération de la communauté par la réactualisation des mythes primordiaux).

De ce cheminement découlera l’accès au statut d’homme (statut nouveau) et la possibilité de se marier puisqu’il s’agit aussi d’une préparation au mariage (place dans la société). À leur retour, à la fin de la réclusion, a lieu une nouvelle célébration (cérémonie festive et collective) avec chants, danses et échange de biens scellant pour les co-initiés une solidarité à vie.

En découle aussi une promesse de mariage, confirmant une alliance entre des lignées alliées.

 

Jusqu’à l’âge de 7 ans, les enfants vivent en compagnie des femmes. Puis, de 7 à 14 ans, pour les garçons, s’installe une proximité avec les hommes : ils sont peu à peu associés aux activités masculines qui tournent autour de la chasse, de la médecine des hommes et éventuellement de la guerre (ou des conflits avant la sédentarisation). Enfin vers l’âge de 14 ans, a lieu une initiation individuelle : elle consiste en une quête personnelle. Lors de cette expérience une rencontre se fait avec ses esprits tutélaires alliés qui se révèlent alors (la plupart du temps ils apparaissent sous forme d’animaux, parfois d’ancêtres) ; ils apporteront dorénavant au jeune homme protection, aide, messages, et connaissances concernant les liens avec la Nature, le cosmos, le monde invisible et les valeurs primordiales du groupe (mythes fondateurs). De même il accèdera à une compréhension du sens de sa vie, de sa « mission » liés à de nouvelles responsabilités et obtiendra un nouveau nom (statut nouveau).

Après l’initiation le jeune retourne vivre dans la hutte familiale jusqu’à son mariage, mais ne doit plus adresser la parole directement à sa mère (peur de l’inceste). Dans le même sens il ne jouera plus avec ses sœurs. Il mène maintenant une vie d’homme (place dans la société).

 

Les mères sont responsables de l’éducation des enfants jusqu’à l’adolescence, puis avec l’initiation, le jeune passe sous la responsabilité des hommes. C’est avant tout un rituel de séparation entre adolescents et mères, encadré par des hommes mûrs, et donnant accès au statut d’adulte.

 

- Rupture d’avec la mère (plus ou moins dramatique) ; il s’agit de quitter l’état d’irresponsabilité, d’ignorance , d’asexualité de l’enfance pour entrer dans le monde des adultes et des connaissances ; cela va de pair avec la révélation de la sexualité.

- Expérience existentielle fondamentale dans un lieu séparé, sacré et interdit aux non-initiés : expérimenter la peur, la souffrance et la mort symbolique.

- Instruction des novices par des tuteurs appartenant à une génération plus âgée qui « sait » et qui les initie aux valeurs spirituelles, aux traditions sacrées et aux mythes fondateurs du groupe.

- Renaissance et accès de l’initié à un statut nouveau impliquant une place dans la société, un rôle et des responsabilités.

- Régénération de la communauté par la réactualisation des mythes primordiaux.

- Cérémonie festive et collective de retour dans la société profane.

 

La circoncision symbolise une renaissance, l’accès à une connaissance qui entraîne des responsabilités, mais aussi de la souffrance, des efforts et des interdits pour la vie à venir.

Le rituel de la Circoncision se déroule tous les trois ans pour des garçons entre 12 et 16 ans (parfois 20 ans/âge du mariage)

La veille, on rase la tête des circoncis qui redeviennent ainsi symboliquement « bébé »; à la fin de la cérémonie, ils renaîtront adultes.

Le jour de l’initiation, à la nuit tombée, les femmes, mères, demeurent dans leurs cours familiales à l’abri du regard des hommes et chantent pour bénir leurs enfants tandis que les hommes passent en cortège à l’orée du village et leur répondent par des cris et des insultes rituelles.

Lorsque la nuit est installée, les femmes rentrent dans leur maison. Ainsi se matérialise la frontière entre masculin et féminin.

Le cortège des hommes progresse ensuite jusqu’à l’Auvent de roche, situé dans la falaise en surplomb du village : cet endroit est strictement interdit aux non-initiés c’est-à-dire aux femmes et aux enfants. C’est dans ce lieu sacré de culte et de sacrifices qu’attendent les circoncis.

 

C’est aussi là que se trouvent les peintures sacrées : les Dogon connaissent leurs significations rattachées à une conception animiste du monde et enracinées dans un mythe primordial :

Lébé, l’ancêtre fondateur des Dogon fut sacrifié à l’origine pour donner naissance à la société sédentaire agricole des dogon. Cet ancêtre a pris la forme d’un serpent devenu en conséquence un animal sacré et peint sur la paroi de l’Auvent.

Lébé mène la circoncision : il avale les circoncis pendant la nuit de l’initiation et les recrache au matin, différents.

 

Durant ce temps magique s’est opérée la séparation d’avec la mère et d’avec le monde de l’insouciance et de l’irresponsabilité. Il s’agit d’une mort virtuelle de l’enfant ; les hommes tranchent une deuxième fois le cordon (la couleur représentant l’enfance sur les peintures est le noir, symbole de la méconnaissance des interdits et de la potentialité).

Lors de cette cérémonie de la circoncision qui se déroule de nuit, le novice va expérimenter peur, souffrance et mort symbolique (autre couleur des peintures, le rouge renvoie à la souffrance et à la force vitale).

Mais la cérémonie donne aussi accès au mythe fondateur, à la connaissance, aux secrets des hommes.

Sous l’Auvent , devant les peintures qui leur servent de support, les hommes mûrs expliquent les mythes, l’Histoire du peuple et ses secrets ; certaines peintures sont d’ailleurs repassées pour l’occasion alors que d’autres sont tombées dans l’oubli.

 

Parallèlement, à travers le sacrifice qu’impose la circoncision et le sang qu’elle fait couler, des forces invisibles sont attirées ; elles représentent une énergie énorme qu’il faut faire basculer dans le positif.

Cette cérémonie est l’occasion de faire venir le bon (la pluie) et chasser le mauvais. Le sacrifice des novices est une offrande au monde subtil, et permet une réharmonisation …

À chaque initiation se rejoue quelque chose de mythique, d’essentiel et donc de dangereux.

Les circoncis ne révèlent jamais aux non circoncis ni aux femmes les secrets de leur initiation. De plus ils garderont de ce moment un lien très fort entre eux.

Le lendemain, en fin de journée les hommes redescendent de la falaise au village, paradent de place en place auprès des vieux et des femmes.

À la nuit, la même chose se passe pour les circoncis qui redescendent jusqu’à la grande case des initiés où ils dormiront jusqu’à la fin de leur initiation. Ils sont soutenus par la musique et les chants des femmes venues bénir leurs enfants et célébrer leur courage.

Le troisième jour se déroule une compétition pour le plus grand festin où tout le village est présent ainsi que les villages alentour. Le prestige du village se joue là, associé au courage et au potentiel des jeunes.

Après la circoncision suivent d’autres épreuves :

expérience solitaire dans la brousse sans eau ni nourriture ni couverture afin d’endurer la faim, la soif, la froid.

Supporter la souffrance pour être digne d’être un homme.

« L’homme qui n’a pas appris la souffrance ne peut rien faire de bon. » disent les Dogon.

 

Initiation des filles

L’excision a lieu vers 3 ou 4 ans par les femmes d’une famille d’exciseuses. Puis à la puberté la jeune fille est prise en charge par sa mère qui l’initie à la sexualité, aux secrets des femmes et à leurs rôles en rapport avec les mythes fondateurs concernant les femmes.

D’une façon générale, le rituel de passage du statut d’enfant à celui d’adulte implique une notion de sacrifice d’une partie de soi, et une mort symbolique.

Il introduit aussi à la sexualité, et c’est en ce sens qu’il faut comprendre la circoncision comme une ablation de la partie féminine du garçon et l’excision comme celle de la partie masculine chez la fille. L’enfant devient ainsi adulte et apprend qu’il est fait pour souffrir et mourir.

Mais la cérémonie fonde aussi un ciment social, solidarité, une cohésion entre générations et familles.

 

À l’apparition des premières règles, les jeunes filles reçoivent un enseignement de la part des grands-mères (femmes plus âgées) au sujet des cycles et des rites correspondant à la sexualité, au rôle de la femme, à l’accouchement, aux chants liés à ces différents moments…

Puis, lorsque les règles sont régulières, la jeune fille part, accompagnée par une femme plus âgée qui n’est pas sa mère dans un coin de nature isolé; là elle creuse un trou et s’assied au-dessus. Elle restera là tout le temps de ses règles à laisser couler son sang dans la terre sans manger ni boire. La femme qui l’a accompagnée reste à proximité pour la protéger d’éventuels ravisseurs. Au retour elle sera considérée comme une femme à part entière et pourra se marier.

 

En ce qui concerne les garçons :

- Phase 1 : Rite de séparation du statut antérieur d’enfant (mort initiatique), séparation d’avec le groupe des femmes (monde clos avec risque d’inceste) et surtout de la mère qui avait jusqu’ici la responsabilité de l’éducation. Cette séparation prend une forme souvent violente, et les mères se lamentent comme si leur enfant était mort (mort symbolique).

- phase 2 : elle consiste en des rites liminaux ou de transition, de marginalisation ; le jeune passe progressivement d’un référent culturel à un autre en étant reclus dans un lieu géographiquement et symboliquement spécifique (Auvent, brousse, lieu de vision), éloigné du village des non-initiés c’est-à-dire des femmes et des enfants. Ces endroits sacrés permettent le contact avec un monde inconnu ; les rituels font vivre au novice une nouvelle gestation et retrouver l’état d’embryon avant de renaître. Les épreuves vécues sont liées à de la souffrance (la circoncision est de loin le rituel le plus répandu à travers le monde, mais aussi arrachage de dents, de cheveux, scarifications, tatouage, jeûne, manque de sommeil, interdits alimentaires, mutisme). Les scénarios sont parfois terrifiants. Ces souffrances, ces tortures physiques et morales permettent au jeune d’éprouver et de prouver ses possibilités, ses forces, sa puissance « magique » et de correspondre aux valeurs masculines d’endurance, de courage, de force, d’agressivité, voire de cruauté et ainsi quitter le monde maternel et féminin et ses valeurs de tendresse, d’affection, de sensibilité. Des mises en scène à caractère dramatique sont souvent utilisées car plus une expérience est « traumatique », plus elle fixe la mémoire ; de plus, les mutilations inscrivent dans le corps le souvenir de l’initiation. Lors de cette phase d’épreuves, le comportement des novices est humble, uniforme (dépouillement, dénuement) et lorsque l’initiation est collective, la condition est égalitaire, ce qui permet la mise en place d’une fraternité dans la classe d’âge et la construction d’une mémoire commune. À travers ces épreuves s’expérimentent la peur, la souffrance et la mort initiatique. La dimension pédagogique de la douleur dans le cadre rituel de l’initiation est incontestable car elle laisse une trace qui permettra ensuite de réagir face aux difficultés de la vie. La conscience qu’a le nouvel adulte de sa capacité à endurer et dépasser souffrance et mort lors des épreuves de la vie est en effet intégrée. Il se sent désormais apte à assumer ses responsabilités car il connaît ses limites et ses forces face aux épreuves. En ce qui concerne les maîtres d’initiation, il s’agit toujours d’hommes plus âgés; ils ont pour rôle la transmission de connaissances, la mémorisation des mythes, de l’histoire du groupe, parfois la révélation d’une langue secrète, l’accès à un savoir sacré. La mise en scène des mythes d’origine remplit alors une fonction pédagogique. Ils permettent de passer d’une connaissance exotérique (femmes et enfants) à un savoir ésotérique réservé aux hommes. Les tuteurs accompagnent le passage d’un monde à un autre à un moment où le corps du novice est meurtri et son âme fragile face au monde des esprits. Ils font subir les épreuves, mais les encadrent aussi et protègent les novices.

- phase 3 : elle consiste en des rites d’incorporation, d’agrégation dans le nouveau statut. La renaissance dans le monde adulte masculin (monde ouvert sur l’extérieur) correspond désormais à un statut supérieur, qui peut être concrétisé par la resocialisation du jeune dans un espace défini ou l’attribution d’un nouveau nom. Ce retour dans la société permet la perpétuation des valeurs éthiques, la conservation des coutumes ancestrales et le relais entre générations. Le jeune a désormais acquis de nouveaux pouvoirs sociaux et de nouvelles responsabilités liés à la connaissance des règles de vie sociale, des devoirs et des interdits qu’il lui faudra dorénavant respecter. Ce retour est toujours fêté collectivement par le groupe qui reconnaît ainsi le nouveau statut du jeune et la régénération du monde qu’il a permise. C’est le moment de cérémonies et de réjouissances publiques : chants, danses, processions…

 

En ce qui concerne les filles : , les rites sont moins élaborés et pour la plupart individuels bien que parfois collectifs. Les premières menstruations sont le signe irrémédiable d’un changement de statut, de la mort de l’ancienne personnalité et d’une nouvelle naissance liée à une maturité sexuelle. Il s’ensuit une séparation d’avec la famille, du monde familier ; la jeune fille est alors recluse, isolée, séparée de la communauté.

- Les jeunes pubères sont alors encadrées par des femmes plus âgées qui les éduquent dans les domaines sexuel, moral et pour leur future vie de famille (tabous, règles, secrets, devoirs familiaux, tâches féminines, mythes fondateurs). Leur est aussi révélée la sacralité féminine qui est source de création et de responsabilités dans la société et le cosmos (source de vie et de fécondité, force magique et curative). S’y ajoute l’apprentissage de chansons, de danses, de métiers spécifiquement féminins. Cette période d’initiation peut durer selon les groupes de quelques jours à plusieurs mois. Des épreuves physiques sont fréquentes : excision, jeûne, scarification, isolement dans un endroit obscur rappelant la proximité de la femme avec la lune, tabous et interdits alimentaires.

- Et pour finir a lieu la présentation cérémonielle de la jeune femme à toute la communauté (chants, danses), ce qui officialise son changement de statut dans son retour à la vie quotidienne.

La période de vulnérabilité de la jeune fille pubère peut être associée à une période de licence sexuelle.

 

En résumé, et quelque soit le groupe, les rites de passage sont obligatoires pour tous les jeunes de la communauté. Pour avoir le droit d’être admis parmi les adultes, l’adolescent doit affronter une série d’épreuves initiatiques : c’est grâce à ces rites et aux révélations qu’ils comportent, qu’il sera reconnu comme un membre responsable de la société. L’initiation introduit le novice à la fois dans la communauté humaine et dans le monde des valeurs spirituelles. La conception sacrée du monde, les traditions mythiques enracinées dans le Temps primordial des Héros fondateurs, sont graduellement révélées au novice. Ce sont elles qui fondent tous les comportements humains, toutes les institutions sociales et culturelles.

L’Histoire sacrée, mythique, doit être conservée et transmise intacte aux nouvelles générations. De même la cosmogonie du groupe doit être régulièrement revécue afin de régénérer le monde et la société humaine car elle rappelle la présence des dieux et de leurs énergies créatrices.

Et dans tous les cas, au delà de l’opposition des mondes masculin et féminin, il faut comprendre la complémentarité des deux sexes.

 

L’initiation rend possible le mariage, même si la puberté sociale ne se confond pas toujours avec la puberté biologique pour les garçons (l’âge et la durée des cérémonies varient en fonction des groupes : elles peuvent aller de quelques semaines à plusieurs années). Pour les filles par contre, la puberté sociale coïncide avec la puberté biologique (premières menstruations).


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