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Bouquin Coquin & Taquin ...

  • Virginie : Mon Bac S en poche, sommée par mes parents de me ranger des voitures et de devenir une femme aux mœurs moins légères, j’ai préféré monter à Paris pour suivre des études de psychologie plutôt que de rester à Bordeaux et d’avoir à supporter la rigueur de parents dont je m’éloigne moralement de plus en plus. Résultat de cette divergence de points de vue sur ma conduite amoureuse, poussée par mes parents à l’autonomie, à la responsabilité et à la gestion de ma vie, j’ai des difficultés à financer mes études. Comme tant d’autres, j’ai trouvé un petit boulot à mi-temps pour subvenir à mes besoins, travaillant chez Paul (dont le prénom décidément me suit), la chaîne de boulangerie. Toutefois, habituée à un certain niveau de vie, je ne me satisfais pas de ma situation financière, même si elle est plutôt moins mauvaise que celle des autres étudiants. Ayant entendu parler du phénomène qui se répand dans les milieux estudiantins, ravalant ma fierté et souhaitant ne dépendre que de mes qualités, je me prostitue comme occasionnelle auprès d’autres étudiants (voire de lycéens afin de [par]faire leur éducation sexuelle, la pratique avec une amatrice éclairée après les cours théoriques de Sciences de la Vie et de la Terre). Dans notre époque de performance à tous crins, je vois de plus en plus de jeunes angoissés à l’idée de pénétrer l’origine du monde. Autant il leur est très facile, avec leurs copains qui les poussent en cela, de tâter du nichon et du fion (souvent sans l’accord de l’"intéressée"), autant une fois seuls ils se dégonflent comme une poupée gonflable. Mais plutôt que de passer par un sexologue (trop théoricien et médical à leur goût), ils préfèrent s’en remettre aux catins [1] qui leur apprennent à faire ça bien. Pour autant, fidèle à mon fort caractère, je n’accepte pas tout et n’importe qui : étant donné que j’exerce cette activité pour dépanner (c’est le cas de le dire pour mes clients, mais aussi pour mes dépenses non-prioritaires), je pratique ces extras au coup par coup, lorsque je veux me faire plaisir (autant en terme de besoin budgétaire, que pour joindre l’agréable à l’utile !). En somme, certains me proposent de faire la bagatelle [2] (qui n’est pas une mince affaire avec moi : ma clientèle est très fidèle étant donné la qualité de service) puis je dispose selon mes envies et goûts du moment ! En fait, je me permets (car je le vaux bien) de définir de nouveaux rapports clients : je suis une fournisseuse de prestations sexuelles, sous le nickname d’Ulla, ne fonctionnant pas à la demande, mais à l’offre qu’on est libre d’accepter ou de refuser, mais hors de question de négocier avec moi ! C’est comme ça : satisfait ou … – de toute façon mes clients sont toujours satisfaits – … ou sinon rien, point final !

 

  • Faudel : Excédé par la pression maternelle suite à mon premier échec au bac ES (que j’ai finalement obtenu l’année suivante), j’ai décidé de faire une école de commerce sur Paris, mais de ne pas rentrer le soir sur Sarcelles. Afin de me donner les meilleures chances de réussite, j’ai plutôt opté pour un logement étudiant, financé par ma bourse (scolaire). Tout ce que je veux, c’est prouver à mon père que je suis un homme, et montrer à ma mère castratrice que je peux réussir sans elle (façon de lui signifier que j’ai définitivement coupé le cordon ombilical, moi le petit dernier !). Parallèlement à cela, heureux de ma deuxième expérience sexuelle, homosexuelle, mais en manque de seins maternants, poussé par le sport – obligé par mes parents – au culte de la performance et au dépassement de soi, j’ai décidé de relever le challenge féminin : un peu des filles, beaucoup des fées et d’effets, mais aussi du défi !!! Ayant vu que cela fonctionnait parfaitement bien face aux hommes mais que cela me perturbait en compagnie de femmes, j’ai décidé de ne pas en passer par un sexologue : j’estime en effet (plus ou moins à raison) que mon problème est plus une anxiété pratique envers le sexe "faible", qu’un trouble théorique. Pour moi la chose est entendue : le but de ma vie sera justement de me surpasser auprès de ces animaux étranges, sans fourrure, venus de Vénus, quitte à en passer par une initiatrice professionnelle au départ pour bien saisir les bases (en plus ce sera "plus facile et moins stressant" : pas besoin de conter fleurette avant d’envoyer la crème à cette Florette.

 

 

Effectuant une recherche sur le net, Faudel tombe sur l’annonce d’une occasionnelle particulièrement bien notée par ses cons ô mateurs. Prenant contact avec elle, il lui explique au téléphone qu’il est turgescent [3] et habile mais insatisfait face aux hommes, plus dans son élément mais mou du bout face aux femmes. Ulla le rassure, elle va arranger ça en le prenant en main et en guidant ses premiers pas dans l’antre du vice (et de ses futures vicissitudes [4]). Rendez-vous est pris chez ce jeune client troublé et troublant, non loin de là où bosse Virginie, "à la régulière" ! Pour information, nous tenons à préciser que ni l’un ni l’autre ne sont au courant que tous les deux sont suivis par nos équipes [en mode invisible à certains moments clés] dans le cadre de ce documentaire !

 

 

  • U : Bonsoir, c’est Ulla, ton entremetteuse [5] !
  • F [à moitié effarouché, doutant du bien-fondé de sa démarche maintenant qu’il est au pied du mur] : Euh, oui, eh bien … entre ! Je te déshabille ? … enfin pardon, je te débarrasse de ton manteau ! Pfou, je suis stressé et j’ai la bouche sèche, je crois qu’il faut que je te lèche … enfin pardon, que je te laisse ! Décidément ma fourche n’arrête pas de languer. {Elle me file la trouille ; vu son taf, espérons qu’elle me refilera pas la chtouille [6] ! On sait jamais, avec les putes on risque de manger des escalopes (de salope) aux champignons, pourvu qu’elle soit pas la dame au chlamydia [7]}. Tu as l’air en grande forme !
  • U : Mes formes sont justement là pour te servir !!!
  • F : {Tu m’étonnes : ça c’est des nibards, on dirait une paire de fesses ! Elle a de la conversation [8], des seins pas menus pour rassasier mon appétit très gourmand ! Cette poulette a des cuisses qui donnent des ailes ! Putain, je suis déjà en transe, pire !!! J’espère que ça se voit pas trop !!!}.
  • U : Détends-toi mon chou ! Tu as mauvaise mine, j’espère que le crayon ce n’est pas pareil !
  • F : Euh, justement, je voulais t’en parler ! Mon problème c’est que j’ai aucun mal avec les mâles, mais avec les filles c’est pas facile, ça bloque je sais pas où !!! T’as ou tu aimes une spécialité cul-inaire ?
  • U : Laisse faire la sexperte ! Tu vas voir, je vais bien m’occuper de ton cas et ça va bien se passer !!!
  • F : Je n’en doute pas, tu es si belle … peut-être même trop belle pour moi !
  • U : Tu aurais préféré Moby Dick [9], la baleine blanche ???
  • F : Euh non, quand même pas ! J’ai déjà assez de problèmes avec ma daronne, c’est pas pour abandonner ma virginité à l’égard du sexe faible dans les bras d’une imposante matrone !!! Mais … il me semble t’avoir déjà vue quelque part ! Ça y est, je te remets : j’avais déjà flashé de jour sur les miches de la boulangère Virginie {me disant que je la baiserais bien, même si j’étais sûr que de son côté elle penserait que je la baiserais mal}, à présent je vais fourrer l’american pie d’Ulla avec ma crème pâtissière !
  • U : Oula, t’es un poète de la gastro toi, mais arrête sinon je vais choper la courante !!! Écoute, je me tâtais pour venir en voyant que tu habitais ce quartier, si tu sais où je bosse de jour, je crois que ça ne va pas être possible !
  • F : Non non, excuse-moi, maintenant c’est toi qui es mal à l’aise ! Tout ce que je veux, c’est régler mon problème !!! Après, je te jure que jamais j’irai t’embêter chez Paul et d’ailleurs on se reverra plus. Avec moi, ton secret extraprofessionnel sera bien gardé !
  • U : Mouais ! Tu m’as l’air réglo, même s’il faut toujours se méfier des apparences, mais bon ! Allez, soyons folle : je vais assurer cette prestation, mais sache que si tu me causes le moindre souci d’une je démoli ta réputation (un client est limite plus mal vu qu’une occasionnelle) et de deux certains de mes clients se feront un plaisir de m’aider en venant te casser les jambes à coup de barre à mine ! J’ai été assez claire ???
  • F : Gloups, oui oui, mais je te répète que t’as rien à craindre de moi ! Si tu m’aides à trouver la clef mentale de ma ceinture de chasteté envers les femmes, je te serai reconnaissant à vie !
  • U : Bref, passons aux choses sérieuses, on fait comme si de rien n’était ! Si ton souci vient d’une excitation trop importante, relaxe-toi avec de la musique zen, si c’est plutôt une question de débandade, bois un whisky-coca ou de l’aspirine avec du coca, ça dilate les corps caverneux ! Je vois des feuilles longues. J’espère que t’as pas méfu, parce que ça aussi ça accélère le flux sanguin (mais tes yeux n’ont pas l’air explosés) mais la sensibilité est aussi – trop dans ton cas – accrue !
  • F : Non, j’avais prévu le coup (hum, si je peux dire) !
  • U : Ok, tant mieux ! Je vais me préparer. À tout de suite.

 

 

Ulla revient de la cuisine en sous-vêtements de dentelle noire. Elle porte à ravir des bas résilles finement maillés, une guêpière propre à filer le bourdon à quiconque ne serait autorisé à pénétrer la ruche mielleuse et y déposer sa gelée royale, alors que son soutien-seins pigeonnant laisse imaginer de sacrés monts et merveilles.

Attaché plus tôt aux montants du lit, Faudel voit la belle se rapprocher en se dandinant langoureusement. Son excitation est à son paroxysme, du moins le croit-il. En effet, parvenue à sa hauteur, le voile se lève : il s’avère que la miss est top et bottom-less. Qu’est-ce que cela cache ? Rien justement !

 

  • U [d’une voix suave, délicieuse et rassurante] : Si je t’ai attaché, c’est pour que tu apprennes à maîtriser tes montées d’émotions, au besoin en te débattant avec elles, mais sans les fuir : je veux que tu canalises tes émois, pas que tu deviennes insensible ! Tout au long de la séance, je voudrais que tu fermes les yeux, que tu imagines ce qui se passe comme dans un rêve érotique et si la pression est trop forte, soit tu penses à autre chose de moins bandant, soit tu ouvres les yeux le temps que l’orage électrochimique se calme et passe en douceur. Ne me regarde pas comme ça, tu vas prendre ton bon pied (de cochon), bon œil (pas de chien battu) ! Tu es prêt ???
  • F : Oui, je suis près {même si cette peinture sur soi m’affole déjà, que j’en salive, mais restons zen !!!} !
  • U : On commence le festin nu par la cochonnaille ?
  • F : Yep, le gros boudin et ses cochonneries !!!
  • U : Il faut te détendre !
  • F : Beh justement, la dernière fois c’était trop puis plus assez tendu !!!
  • U : T’inquiète ! Cette fois c’est moi qui suis à la manette !!! Quand c’est hot, trop tropico, coco tu me le dis – même si j’écoute de toute façon en parallèle ta respiration et observe tes spasmes –, je te ferai descendre d’un ciel !
  • F : D’accord, je vais faire de mon mieux ! Je vais déguster ce que tu me sers, à l’aveugle !
  • U : {Voyons voir ce que donne son gros boudin gorgé de sang ! J’ouvre la braguette et lui sors sa baguette. Je pétri son pâton pour le faire lever et l’allonger avant de l’enfourner !}
  • F : {Hum, déjà, elle malaxe bien, j’ai la carotte et les petits pois (même si j’ai qu’un testicule, j’oublie vite) qui commencent à cuire à l’étuvée ! Heureusement elle ôte le couvercle, sinon la cocotte-minute aurait explosé ! Putain je suis trop stressé : ouvre les yeux et fait redescendre la pression !!! Pfff, ah, ça va mieux comme ça, le concombre à l’air libre ! Cool, elle s’attaque à mes raisins secs, là en-bas je suis moins sensible … quoique, vu comme elle les lèche, eux aussi vont se gonfler ! Maintenant que je suis complètement à poil, concentrons-nous sur cette musique douce !!!}
  • U : {Maintenant qu’il est livré sur un plateau, nu comme un vers, pieds et poings liés, je vais le rassurer avant le second test} Bon, tu vois, ça se passe plutôt bien, tu as bien su gérer ton stress {même si tu transpires comme tu respires !}. J’ai capté que tu regardais, anxieux, la tâche qu’il y avait dans ton caleçon. Je te rassure mon grand, c’est juste le pré-éjaculat qui est sorti de ton gland. C’est tout à fait normal, et même rassurant : c’est un excellent lubrifiant qui a l’avantage d’être disponible dès l’apparition de l’érection ! {Avant de passer aux choses vraiment sérieuses, je vais déjà tester ses réflexes aux caresses du sexe}. Là, je veux, encore plus qu’à d’autres moments, que tu fermes les yeux et que tu laisses vagabonder ton esprit en imaginant plein de choses sensuelles ! {Je prends ma plus belle plume et je le caresse langoureusement, je vais décrire tout le bien que je pense de lui en lui titillant d’abord le lobe des oreilles, ensuite les tétons chacun leur tour}
  • F : {Hihi, c’est marrant son truc, mais là quand elle descend sur les flancs et trempe sa plume dans mon nombril, ça chatouille grave ! Ouah, j’en ai la chair de poule, elle effleure maintenant mon triangle poilu des Bermudes, là où les érections disparaissent ! La la la, ça passera, je vais bien tout va bien !!! Ouf, elle a compris, elle passe de suite au creux du genou ! Hum, c’est bon ça, surtout quand en plus elle me suçote les doigts de pied ! Passant sur l’autre jambe, elle remonte par l’intérieur du cuisseau et approche de la zone dangereuse … ah non, elle dévie sa route pour prendre par derrière. Eh, mais c’est fantastique ça : j’aurais jamais pensé que c’était aussi agréable d’avoir une plume dans le cul ! Qu’elle est jolie, qu’elle me semble belle : si son ramage se rapporte à son plumage, elle sera le Phénix hôte de mon bois ! Quel pied !!! Ah, bien joué, elle stimule les deux extrémités en cajolant le périnée : un coup en avant et ça caresse la burne, un retour en arrière et ça émoustille le trou d’uc ! Royal de luxe son truc, je saurai m’en souvenir en tant voulu !!!}
  • U : {Allé, il a déjà le poteau en feu, je lui suce la substantifique moelle !}
  • F : {Hum, cette sac à pine taille une belle flûte à ma ficelle devenue gros pain ! Ça le fait grave : une friandise sur sa langue, un bon bonbon carambar qui fond dans sa bouche, pas dans sa main ni dans mon slip !!!}
  • U : {Je lui léchouille et lui gobe son œuf, ensuite je malaxe bien pour qu’il n’y ait pas de grumeaux et que la mayonnaise prenne correctement ! Jusqu’ici tout va bien ! Bon allez, je vais le cellophaner, comme ça en plus de la protection il sera moins sensible ; je prends un condom fruit de la passion, c’est bien dans le ton ! Je le mets dans ma bouche, et je dévale les pentes de sa canne à suc ! Ça fera plaisir à mon palais, continuons dans celui des délices : je me saisis d’un pot de Nutella pour y introduire le lingam igname viril de Faudel, ainsi lui aussi se voit affublé d’un simili caleçon à la saveur exquise ! De retour en enfance, mais avec cinq ans d’expérience qui feront toujours toute la différence, je m’évertue à lustrer la sucette lubrique, avalant goulûment la gâterie du bâtonnet jusqu’aux boules parfumées nougatines. Lui qui n’a que la peau sur les os, je ronge son "os" et son frein jusqu’au bout, l’usant jusqu’à la corde : je mange sa pomme d’amour jusqu’au trognon, mais sans les pépins ! J’adore son sucre gorge, sucer ce bonbon la vosgienne est un régal, ce bâton de réglisse me met de l’huile, tout ce qui est bon pour que ça glisse ! Mais laissons reposer la pâte, il ne faut pas qu’elle retombe maintenant comme un soufflé !!!}
  • F : {Heureusement qu’elle lâche ma saucisse, sinon j’envoyais de suite la purée ! Pointant ses nénés sous mon nez, il se dégage de cette charmante fine gousse vanillée des effluves chocolatés. Je suis obsédé par ses brioches comme Proust par ses madeleines ! L’eau à la bouche, ma langue s’enflamme et je balade mon deuxième organe sexuel – mais premier sensuel – tant sur l’arc-en-ciel que sur le sourire mammaire. Le dextre étant envieux du gauche, droit comme un fruit mûr à point, je laisse ma trace salivaire effacer la pâte à tartiner singeant les textiles subtils en dessinant le nœud gordien de l’infinie suavité. J’imagine que ses seins sont des robinets d’eau chaude et froide, et je les visse et dévisse pour avoir de l’eau tiède ! Tout émoustillé par cette divine surprise gastronomique, j’ai les sens comme elle, sans dessus dessous ! Je déguste alors à grandes bouchées ces sublimes monts chéris, me délectant de ces aréoles au goût unique de chocolat au lait et savourant ces cerises mamelonnées, tendres et exquises ! Maniant ma langue comme un serpent tant tâteur humant l’air, je "déshabille" le corsage nutellaté jusqu’à la cacahouète tétonale de cette grande kinder muy bueno. J’adore ses tétons de Vénus pêchus, un vrai régal pour les papilles que ces hors-d’œuvre délicats !!!}
  • U : {Maintenant que je suis moi aussi rassasiée de ce côté, arrêtons les amuse-bouches et passons au plat de résistance. Je vais profiter de ce bellâtre et joindre l’agréable pour moi à l’utile pour lui ! Au moins il apprendra, le nez dans la touffe, comment est constitué un con en me faisant un cunni ! Je m’assois à califourchon sur sa tête : commençant par les parties tendres et érogènes de la belle, savourant les cuisses au zèle, la bête savoure les globes [10] et poursuit son périple lingual vers le terrier du lapin de Pâques puis se détourne vers son antipode autrement fin (pour les gourmets), la boîte à pralins. Je vois qu’il a retenu des trucs et astuces sympas de ses expériences homosexuelles !!!}
  • F : {Ressentant autant de bien grâce à l’anulingus après cette mise en bouche agréable où sa patchole sent bon le patchouli, l’entremetteuse se fait attendre et désirer pour enfin aller au fond des choses : le véritable plaisir est un plat qui se mange après avoir longtemps mijoté d’accord, mais désir bouillu, désir foutu !!! Me sevrant en m’ôtant le sein de la bouche, elle enjambe mon poitrail et malaxe mon beau morceau de viande, englobant les roustons du mignon. J’en peux plus, il faut que tout ce méli-mélo qui me met l’eau à la bouche soit au plus vite consommé : il faut manger tant que c’est chaud ! Et là c’est chaud bouillant !!! Moi qui aie tellement le feu, cette chaudière vient enfin m’apaiser avec sa bouche béante à incendie, débitant comme une fontaine sa cyprine lubrificatrice : prenant mon rouleau de printemps, elle le tapote et le frotte à son mont d’or clitoridien, embrasse mon bout du bout de ses lèvres supérieures puis inférieures et met au final mon moyen plat dans sa grande porcelaine [11] ! Apparemment, j’ai dû la chauffer correctement : je lui rentre dans la motte comme dans du beurre (pas comme ma première fois) !!! Enfin la gente féminine goûte et aime mon nem ! Pourvu que ça (reste) dur[e] pour bien lui bourrer le mou, il ne faut pas que mon gros grain de riz soufflé retombe (le contraire de libido c’est bide au lit) !!! Au moins maintenant je connais le chemin pour aller à con et fesses, et je comprends bien le parallèle avec la tarte aux pommes : c’est chaud et humide à la fois, c’est fin et ça se mange sans faim !!! Mais je vais arrêter de penser pour mieux me contrôler, sinon en pas longtemps ce sera plié c’est giclé !}
  • U : Maintenant que tu es dans le vif du sujet (c’est-à-dire moi), je vais te détacher pour que tu en profites bien ! Je te laisse gérer le rythme, les mouvements, et si tu sens que ça vient alors que tu veux que ça dure encore, ralentis, serre les mêmes sphincters que ceux pour interrompre l’urine, voire sors de moi mais suffisamment à temps sinon tu auras les inconvénients de l’éjaculation prématurée sans avoir l’avantage d’être blotti bien au chaud !!! Si je vois que ça se passe bien, et ça va le faire, je me trémousserai de plus en plus pour augmenter tes sensations, mais à toi de canaliser le trop-plein d’émotions, de changer de position pour calmer la tension, le tout "discrètement", sans que ce soit trop flagrant ! Là est tout le talent d’un bon baiseur !!!
  • F : Beh je suis pas encore prêt alors !
  • U : Tu n’en veux plus, ou peux plus ?
  • F : Si, j’en veux et peux plus, je suis un gourmand et quand c’est bon on mange jusqu’à plus faim ! Je vais maîtriser le truc, je souffle un bon coup et on y retourne, comme en 40 !!!

 

 

Faudel ayant décidé de ne plus penser afin de ne pas envoyer la sauce béchamel trop tôt à son goût, nous prenons le relais !

Suivant les conseils avisés de sa sexperte attitrée d’un soir, il apprend à bien fricoter [12], avec des gestes minutieux, tantôt rapides, tantôt apaisés ! Tellement heureux de cette sexpérience réussie avec cette belle "courge" farcie, il reste sur le dos, à lui caresser et tripoter les fesses, toute langue dehors pour lui suçoter ses beaux noyaux de litchis, blancs en périphérie et roses au centre, qui ondulent selon le va-et-vient de ses coups de reins ! Après un nombre certain d’allers et retours, sentant son heure sur le point de venir et suivant la bonne parole de sa cheffe de partie génitale, Faudel sort d’elle et la prend à revers, dans une position qu’il connaît davantage ! Grâce à ses escalopes désormais saillantes car bien travaillées au corps, Faudel n’a aucun problème pour mettre sa brioche chaude dans le sac à pine d’Ulla. Beaucoup plus à l’aise avec cette vue plongeante où un dos ressemble à n’importe quel dos, quel que soit le sexe du partenaire, Faudel ne s’en attarde pas moins à cajoler les pommes d’amour d’Ulla ! Mais c’est que cette posture lui rappelle aussi de bons souvenirs, surtout quand il scrute la truffe noire de cette "cochonne" qui se remue sous les coups de son boudoir ! Il n’y tient plus et prend les devants en tâtant du derrière : son pouce se doit de caresser sa châtaigne, autant piquante à l’extérieur que tendre et savoureuse à l’intérieur !!!

 

  • U : Qu’est-ce que tu fais là doudou dis donc ??? {Il n’est pas salace [13], mais il passe à l’ass [14]}
  • F : Euh …
  • U : Ce n’est pas compris dans mon contrat ça, alors arrête tout de suite !!!
  • F : Tu m’as appris beaucoup de choses ce soir, je serais ravi de te faire déguster ce plaisir des sens suprême ! Tu sais que j’ai déjà eu des relations homosexuelles, donc tu peux avoir confiance en ma maîtrise du vase postérieur : si tu es curieuse de savoir ce que cela fait mais que tu veux essayer entre de bonnes mains, c’est le moment ! Après, évidemment, je n’impose rien !!!
  • U : Je t’avouerai que j’ai entendu le meilleur et le pire au sujet de la sodomie, mais c’est sûr que dans ce domaine tu es plus avisé que moi ! Disons qu’on peut toujours essayer, mais à la moindre douleur on arrête de suite !!!
  • F : T’inquiète, je vais bien m’occuper de toi ! Tu sais, le fessier, cette lune resplendissante, se rapproche de la figure géométrique parfaite qu’est le cercle ! Tu n’as jamais testé – au-delà du thermomètre – de te mettre un truc dans le cul ? Un doigt par exemple ??? {Pfff, justement je lui montre sa lune, elle reste québlo sur mon doigt !!!}
  • U : Ben non, ça ne m’a même jamais effleuré l’esprit ! Il ne faut pas croire que … hummm, c’est vrai que c’est bon quand tu titilles comme ça mon nunus ça fait tout … ouah, et c’est vraiment jouissif quand ton finger rentre un peu plus !!!
  • F : Quand je te le dis ! Tu vas voir, je vais te mettre dans ton cu-cul ma praline, tu m’en diras des nouvelles !!! {Au bord d’elle je m’allonge. Je lui mange le caramel en lui gobant le flanc ! Hum, j’adore lui bouffer son oignon blanc qui croque sous la dent et craque en même temps que ses cornichons}. Tu vas prendre cher, maintenant c’est moi qui régale !
  • U : Ne me fais pas un troisième trou !!!
  • F : T’en as déjà un, autant l’utiliser ! Un peu de salive, quand on a pas de vaseline ça le fait aussi, et tu es prête : je te mets ma friandise dans le Flambys, mon tube Hercule, mon Poireau, t’encule, je ne bouge plus, à toi de te bouger le cul, doucement en faisant de petits ronds d’avant en arrière, pour qu’il te rentre dans l’lard cul-inaire !!! Pendant ce temps, je m’occupe de ta fraise tagada, les deux combinés feront un effet détonnant ! {La fente est rude, heureusement la montée est toujours raide !!!}
  • U : Ta banane plantain, c’est le fin du fin, y a bon !!!
  • F : Eh eh, je savais que ma protubérance te mettrait en transe ! J’adore tes belles fesses, tomates rouges écarlates à farcir !!! {J’ai la fraise, bien mûre, qui attend sa chantilly, encore quelques allers-retours … et voilà, la carotte est cuite, la moutarde me monte au nez, la mayonnaise est prête, je dégorge mon poireau dans son oignon} !!! Alors, heureuse ???
  • U : Grave, mais n’inverse pas les rôles non plus !
  • F : Beh moi, grâce à toi, j’ai enfin consommé le fruit "défendu", donc la question se pose même pas ! Mais je te réponds quand même : merci maîtresse-queue, c’était délicieux !!!
  • U : Ravie que ça t’ait plu, je me suis régalé aussi !!!

 

 

Après quelques minutes, Ulla étant partie aux toilettes pour évacuer le trop plein, Faudel, toujours le sourire aux lèvres jusqu’aux oreilles, lui demande :

 

  • F : T’as quelque chose de prévu ? Tu fais quoi ces trois prochaines heures ???
  • U : Rien de spécial, mais …
  • F : Tu veux manger un bout, un morceau pardon ?
  • U : Bin, faut dire que le sexercice ça creuse, donc oui ma foi ! Merci, c’est bien la première fois que je reste chez un client mais tu m’es sympathique !
  • F : Tu m’en vois flatté, et je te retourne le compliment !!! Qu’est-ce que tu veux te taper, euh te mettre sous la dent, enfin manger quoi ??? Évidement je n’ai pas de saucisson, je mange pas de porc !
  • U : Ça tombe bien moi non plus, ni même de viande au sens large !!!

 

Nos deux amis se font donc un petit gueuleton, à base de brick (à l’œuf) et de broc.

 

  • F : Fromage ou dessert ?
  • U : Ce soir je prendrai le fromage puis un café ! Je ne sais vraiment pas pourquoi, ce n’est ni dans mes habitudes ni dans mes prestations, mais j’ai bien envie de faire un extra (boules) avec toi : je reprendrais bien du poil de la bête, histoire de voir si tu as tout bien assimilé ! Ce soir c’est choucroute et saucisse à volonté !!!
  • F : Je suis honoré par cette exception ! Tu m’as aidé à faire la cuisine, je ferai la vaisselle en léchant la casserole où tu passeras et en astiquant le plat, le cul de poule, la cocotte, la marquise, le moule, le fouet ! {Hummm, après une bonne bouffe, une bonne touffe pour digérer ! Je vais la dévorer comme un fin gourmet gourmand de gourgandines [15]}
  • U : Hep garçon ! Remettez-moi le couvert !!!
  • F : Si, pronto ! Je saute moi aussi le dessert pour me taper les poires de la Belle-Hélène dans ma chambre !

 

Au lieu dit :

 

  • U : Maintenant c’est toi qui mène la barre, montre-moi ce que tu sais faire !
  • F : D’accord, la trêve des con(friseurs) est belle et bien finie !!! {Donc, il faut bien préchauffer le four avant d’enfourner la dinde jusqu’aux marrons ! Hum, elle est bonne comme un bonbon : quand je déballe le papier, j’adore la lécher, elle est si sucrée et ronde en bouche !}
  • U : N’oublie jamais que le clitoris est le sot-l’y-laisse [16] de la poulette, le pendant féminin de la partie la plus tendre, délicate et goûteuse des cailles [17]. Ce petit bouton est à disposition pour déclencher toute une gamme de sensations/satisfactions !!!
  • F : Ah oui, j’avais oublié, merci de me le rappeler {Note pour plus tard ! Hum, en plus ça claque en bouche !!! Je prends la fille à pleines dents et croque le fruit (dé)fendu, elle est bien juteuse et sans pépin ; j’adore aller boire à la source de celle qui est ni cruche ni gourde [18]}
  • U : Tu pousses le bouton un peu loin, tu vas toucher le fond !!! C’est bien gentil mais ce n’est pas tout ça, passons aux choses sérieuses : dis, tu m’ôtes ma motte de ta bouche ! Ne va pas trop vite dans la besogne [19] : dis-toi bien qu’il n’y a pas que le sexe dans la vie, il y a aussi les seins et le cul, et comme disait Corneille (le poète pas le chanteur) « Le désir s’accroit quand l’effet se recule » !!!
  • F : Oui beh écoute, je débute en matière de femme !!! {Claro, je vais aller suçoter ses seins en oranges confites}
  • U : {Bon ça va, il se débrouille plutôt bien pour un "no-vice" ! Je vais lui faire plaisir à mon tour en lui donnant ma langue de chatte à son biscuit fourré !!!}
  • F : Allez, tu disais que c’est moi qui gère la cuisson, donc je suis à point, c’est l’heure de tremper ma pine pour faire une mouillette ! {Je vais lui faire un repas de Réveillon bourgeois du XIXè siècle en variant les plaisirs pour que ça dure plus longtemps : langue de cochon à l’écarlate ou fourrée, coq/chapon avec poule/pintade/dinde, boudin blanc à la crème, dinde truffée ruisselante dans son jus, cochonne de lait farcie de saucisses, entremet cuisses de grenouilles, etc. Ça me rend tout chose quand elle met ses jambes derrière sa tête, on dirait un bretzel}. Tu es top en topless, tu me scies !
  • U : Non, c’est toi qui me scies en deux à me limer comme ça : je ne suis pas une bûche de Noël !!! {Mais c’est vrai que c’est bon que son concombre encombre mon con !!!}
  • F : {En parlant de ça, c’est l’heure de tirer les marrons (pas glacés mais chauds) du feu ! J’ai bien trempé ma nouille quand elle était frémissante, maintenant qu’elle est al dente (enfin non, il faut qu’elle soit ferme sous la dent mais il ne faut pas la mettre « à la dent », ça fait mal et ça raille la penne) je sors la ravie au lit pour qu’elle la goûte jusqu’aux noisettes à beurre ! Voilà, on va se finir en tapas espagnol, je vais mettre mon cornichon entre ses gros nichons ! Hum, royal comme elle me fouette la crème avec sa langue jusqu’à en sortir le beurre !!!} Pour une végétarienne, tu aimes bien mon morceau de viande !!!
  • U : Oui, je suis végétalienne même, et je parlerai plutôt de poireau sinon je n’arriverai pas à avaler la vinaigrette !
  • F : {C’est énorme, c’est hot dog ! Je raffole de cette chienne chaude : c’est savoureux quand je lui enfile ma saucisse entre ses miches de la boulangère, bien dorées et cuites ! Ahhh, ça y est la mousse est partie, je l’asperge de sauce hollandaise avec mon asperge !!!}
  • U : C’est officiel : à présent tu as ton grade de Maître Queux [20], tu es copieux, et pas qu’au pieux !
  • F : Merci, tu m’as bien rassuré sur le fait que j’assurais !!!

 

 

 

 

Retour plateau :

 

 

  • Alors Faudel, maintenant que tu sais que ta première "vraie" fois s’est déroulée avec Virginie/Ulla, que peux-tu nous en dire ?
  • Faudel : « Je vais juste dire que c’était super, qu’elle a vraiment été pro sur toute la ligne et que c’est grâce à elle que je me suis décoincé/décomplexé avec les femmes ! C’était mon vrai éveil à la chair (à pas trop cher) : j’ai gémi quand j’ai mis dedans et j’ai enfin connu, à la bonne heure, le bonheur des dames !!! {Tu m’étonnes, je l’ai culbutée [21] comme un culbuto [22] au lit !!! J’en avais le sexe tout sec, la quéquette qui collait, les roustons qui faisaient des bonds !} »
  • Ulla/Virginie : « Tu n’as pas changé, toujours aussi poète-pouet !!! Mais c’est clair que c’était vraiment une très belle sexpérience, autant pour lui que pour moi, je dirais même un de mes meilleurs souvenirs en tant que professionnelle de "la chose" ! {Pfiou, j’étais excitée comme une pute, de pile comme de face (de poils comme de fesses)} !!! Faudel n’était vraiment pas à l’aise au départ mais il s’est magnifiquement rattrapé par la suite !!! »
  • Justement, c’est ce que nous allons voir en reprenant le cours du documentaire ! Silence, ça tourne !!!

 


[1] Dans l’argot militaire du XVIè siècle, catin était un terme d’affection adressé à une fille de la campagne, abréviation populaire de Catherine, qui dérive du grec « pur ». Au masculin, il s’agit d’un moule qui reçoit le métal fondu. La catherinette était une femme de plus de vingt-cinq ans et toujours pas mariée (être une célibataire affirmée signifiait être une femme soit pure soit publique.

[2] De l’italien baia « plaisanterie » (aujourd’hui : galanteries, amourette, faire l’amour) : signifie autant un acte, une parole, et plus généralement toute chose frivole ne méritant pas qu’on lui accorde une grande importance (préoccupations légères, divertissements futiles, petite pièce agréable et facile destinée à plaire plutôt qu’à édifier, morceau de musique de caractère léger et de courte durée, sans forme précise), qu’un ensemble de petits riens de l’existence qui ne méritent pas qu’on s’y arrête et qu’une chose facile à accomplir, qui ne nécessite aucun effort et dont on peut très bien se passer ou du moins sur laquelle il n’est pas besoin d’insister.

[3] Rendu ferme et gonflé par l’afflux de sang.

[4] Changements de bien en mal.

[5] Qui facilite des intrigues galantes.

[6] Chaude-pisse, blennorragie ou gonorrhée : infection sexuellement

   transmissible des organes génito-urinaires.

[7] Cinquante fois plus fréquente que la gonorrhée, cette infection touche les muqueuses génitales et oculaires ; La Dame aux camélias est un roman d’Alexandre Dumas fils publié en 1848 (qui a inspiré l’opéra de Verdi, La Traviata), inspiré par son amour pour la courtisane Marie Duplessis. Le thème est une histoire d’amour entre une courtisane atteinte de phtisie (tuberculose pulmonaire) et un jeune bourgeois ; ici les statuts sociaux sont inversés.

[8] Se dit d’une femme qui a des seins volumineux (c’est une expression qui fut employée comme celle « d’avoir du monde au balcon »).

[9] Celle qui est mobile en bite en anglais.

[10] Partie arrière du haut de la cuisse.

[11] Autre nom du vagin, car le coquillage pilé pour faire la céramique ressemble au sexe féminin.

[12] Dérivé populaire de fricassée, se trouve au XVIIIè siècle au sens de « bombance » : cuisine préparée rapidement et avec peu de moyens, mais en vue de faire un bon gueuleton.

[13] Du latin salax « lubrique, lascif », de salire au sens de « couvrir une femelle » : qui recherche les plaisirs, les rapprochements sexuels d’une manière excessive.

[14] « Cul » en anglais.

[15] Femme légère, facile, dévergondée [1640 « prostituée » : composé du radical de goret, « jeune cochon » (cf. gorrasse « coquette », gore, goure « femme de mauvaise vie »)].

[16] Morceau blotti de chaque côté du dos d’une volaille, entre les ailes et les cuisses.

[17] Petit oiseau de passage dont la chair est délicate ; une femme chaude comme une caille, une caille coiffée, étant une femme légère, une prostituée.

[18] Fruit rond ou oblong des Cucurbitacées.

[19] Action par laquelle on fait une œuvre.

[20] Chez les citoyens romains, un cuisinier était appelé un queux. Plus tard, l’officier qui commandait à tous les officiers de la cuisine et de la table fut nommé « Grand Queux de France ». Plus près de nous, il devint « Officier/Chef de bouche ».

[21] Du moyen français culer, « frapper au cul », et de buter (« heurter un corps, s’en tenir à quelque chose ou quelqu’un avec obstination ») : faire l’amour, posséder sexuellement.

[22] Personne ou objet mettant la tête en bas et les jambes en haut, pour retomber de l’autre côté.


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Rentrons tout de suite dans le vif du sujet : l’homosexualité étant encore, malheureusement, souvent tabou pour beaucoup – notamment et surtout quand elle touche directement sa famille – Virginie et Faudel nous ont demandés de ne pas diffuser les images que nous avions prises. À la place, nous avons travaillé ensemble sur un résumé de la situation afin tout de même de vous donner les informations utiles à la compréhension de l’évolution de leur sexualité.

 

Faudel pratique depuis quelques temps le rugby, autant pour les aspects virils de ce sport de contact, que pour son esprit de franche camaraderie.

Alors que jusqu’ici il côtoyait les autres joueurs dans les vestiaires des douches sans penser à mâle, il remarque que l’un de ses partenaires de jeu ne semble pas indifférent à son corps athlétique. Après un match difficile mais une victoire éclatante, la troisième mi-temps est forcément bien arrosée (sauf pour Faudel, qui boit juste un peu, histoire de ne pas se faire capter en flag’ par ses parents musulmans). Ce n’est qu’après toutes ces effusions de liesse que les joueurs vont enfin se doucher. Alors qu’ils ne sont plus que trois, un des joueurs va faire le guet à l’extérieur pendant que son pote est bien branché pour faire le gay avec Faudel. Allez savoir si cet incident fut intentionnel ou non (Faudel ne s’est pas étendu sur le sujet), toujours est-il que le savon de Faudel tombe. Quand il se cambre pour le ramasser, notre ami sent une main vigoureuse lui caresser tendrement les fesses. C’est son coéquipier, l’ailier droit, belle masse noire ébène. Faudel se retourne, autant surpris que ne sachant trop comment réagir : il comprend très bien que « terrain glissant, pine au tournant » mais justement, à priori, il ne mange pas de cette pine-là !!! Marcel lui glisse alors à l’oreille : « Si t’es gay, ris donc, si t’es pas gay pars ! ». Du coup, Faudel sent bien qu’il n’est pas tombé sur un gay tapant : il comprend vite qu’il s’agit plus d’une histoire de braquemard [1] que d’un traquenard ; il ne criera donc pas « au secours, Marcel m’harcèle !!! » !

Se demandant s’il ne serait pas trop gay car il est drogué à l’alcool, quelque peu échaudé par sa première expérience, hétérosexuelle, désastreuse, Faudel se laisse quand même finalement pénétrer par l’idée, droit comme un I grec qu’il l’a déjà ! Après tout, autant tenter le coup, chacun fête la niké [2] comme il le veut, et si l’occasion se présente, autant la saisir à pleine main : on ne juge pas ce qu’on ne connaît pas, et qui sait, cela pourrait bien être une révélation pour lui, d’autant qu’il est resté stressé par sa première première fois et qu’on dit qu’il n’y a qu’une personne du même sexe qui sait fondamentalement comment fonctionne l’autre et lui faire tout le bien qu’il pense de l’autre ! Pour autant, quand Marcel lui dit « Allez gars, tout schuss ? » (avec son fort accent des îles), Faudel ne manque pas de préciser (avec le même accent) « Jesus, mais yavalpa !!! » (pour une première fois, il estime qu’il ne faut tout de même pas pousser trop loin Pépé dans les zobs et pines) ! Gai et gay comme un pinson, tantôt passif, tantôt actif (tant dans le rôle de donné/donnant – autoreverse en somme, jouable dans les deux sens – que concernant son implication), chantant à cul-tête sous la douche, notre Crevette [3] s’est laissé séduire par ce Chub (aka Marcel) [4] d’un jour. Bref, toujours est-il que nos comparses se donnent à cœur joie, les premières appréhensions étant rapidement levées par les sensations fortes et douces à la fois. Sacré Marcel, de saillie en nouvelle vie qui s’ouvre à Faudel, merci pour lui !

 

 

De son côté, Virginie, a enchaîné les amours et la consommation de la chair afin de varier les menus plaisirs. Après Paul (« l’apôtre des gentils »), ont suivi Pierre, Jacques (le mineur), puis Marc, Matthieu, Luc, Jean, talonnés de près par Simon, André, Philippe, Barthélemy, Thomas, Jacques (le majeur), Jude (alias Thaddée) et Judas. Bref, elle s’est envoyé tous les apôtres, histoire de se moquer de son éducation catholique trop stricte !

Décidément trop enthousiasmée par son entrée en matière dans les sciences de la vie, ses parents décident de l’envoyer finir son lycée (première et terminale) dans un pensionnat de jeunes filles, histoire de calmer sa rébellion naissante et de la remettre dans le droit chemin … de Damas [5] !

Toutefois, quelques semaines à peine après son arrivée, Virginie fait la rencontre de Marie, une "sainte" loin d’être "ni touche" pas [6], mais plutôt une Marie couche-toi là [7]. Mais que les choses soient claires : Marie est une Étoile d’or [8] spécialement Butch [9]. Est-ce ce côté mi-figue féminine mi-raisin masculin qui a attiré Virginie dans sa guêpière ? Toujours est-il que ces deux écolières se sont tombées dans les bras l’une de l’autre, vivant une passion de courte saison, scolaire !

Quoi qu’à peine plus âgée qu’elle, Marie donne régulièrement à Virginie des cours d’anatomie féminine (notamment grâce au jeu du miroir visant à regarder en détail son corps) et lui prodigue ses précieux conseils concernant l’art sexuel, son livre de chevet étant plus le Kâma-Sûtra que la Bible ! Les nanas se tirent la bourre entre elles, se défrisent, se décoincent : lorsque les lumières du dortoir s’éteignent, l’une va rejoindre l’autre sous les couettes afin d’assouvir leurs désirs et plaisirs dans des frottis-frottas gomorrhéens, s’ébattant alors en ciseau [10] dans un chassé-croisé de jambes en l’air ! En attendant l’angélus de 18h, pour tuer le temps, les filles s’enfilent des perles, tantôt chinoises (boules antistress), tantôt en détournant leur chapelet de perles [elles serviront de boules de geishas (enfilade de perles de plus en plus grosses pour monter en jouissance)] et leur crucifix de leur vocation mystique première (quoique, dans beaucoup de religion autres que bibliques, le sexe est considéré comme une transe spirituelle, et on parle bien d’ailleurs de septième ciel, le huitième étant l’extase mystique de la rencontre avec le créateur). Tout en apprenant à maîtriser leur jouissance pour ne pas réveiller les autres filles, elles sexpérimentent, s’échangent des trucs et astuces, testent des idées de sensualité, bref s’initient et se perfectionnent mutuellement aux plaisirs lèche bien ! Virginie teste aussi son sexe à pile, ne pouvant que s’écrier (enfin murmurer plutôt) « Vive le vibro ma sœur ! Oh my gode [11], c’est énorme !!! », en arborant un exalté sourire aux lèvres, supérieures comme inférieures ! Marie lui donnera un précieux conseil : « garçon si t’enlève la cédille, ça fait gare aux cons, et gare à ton con ma fille quand les garçons enlèvent leur caleçon !!! »

 

 

Comme s’il cherchait à justifier une "incartade", Faudel nous précise que s’il n’est pas (pas encore du moins) le roi des cons, il reste un connard plutôt qu’un queutard, préférant (à priori) les conneries aux couillonnades ! Rappelons d’ailleurs à cet effet que con vient du latin cunnus, « vulve », qui provient en proto-indo-européen soit de *kust- (« intestin, rein, vessie »), soit de *sker- (« couper »), soit de *(s)keu- (« cacher ») ! Les origines possibles de l’étymon germanique *kunton donnant cunt sont : soit *gwneH2/guneH2 (« femme, cf. gynécologie, queen »), soit *gen/gon (« créer, devenir, cf. génétique, gamète »), ou encore *geu- (« creux, cavité ») ! En outre, au Moyen Âge, les diminutifs connil et connin (latin cuniculus) désignaient le lapin ainsi que les conduits et tuyaux. D’ailleurs, les lapins européens sont célèbres pour leurs capacités reproductives car les accouplements peuvent avoir lieu toute l’année : le mâle monte la femelle un bref instant puis s’écroule comme mort en clapissant (tout comme lorsque la femelle est en chaleur il peut émettre ce son, une sorte de vibration), le mâle/le « bouquin » couine (grince) également lors du bref coït avant de s’écrouler sur le côté pour se reposer alors que le lièvre vagit (crie comme un enfant au berceau). Le dérivé déconner avait jusqu’à la fin du XIXè siècle le sens premier de se retirer (son contraire enconner, signifiant pénétrer, est composé sur le même mode qu’enculer). Connasse, en revanche, désignait au départ et jusqu’au XXè siècle une prostituée de bas étage ou inexperte.

Loin d’être pédé comme un phoque (euh non, foc, car c’est la seule voile – voile d’étai triangulaire établie entre le mât bout-dehors et le mât vertical qui le suit – capable de prendre un vent arrière et qui permet aussi les virements de bords) affublé d’un triangle rose (équivalent homo de l’étoile jaune), Faudel n’a rien contre ceux qui sont des porteurs de jaquette [12]. Même si Faudel nous indique qu’il n’y a aucun mal à se faire du mâle, ses matières préférées à l’école étant surtout maths et dessins (héhé, coquinou celui-là alors), il n’est pas prêt de virer sa cuti [avoir une cuti-réaction positive au test BCG (Bilan Confirmé de Gay) : se dit d’un hétéro qui devient homo ou d’un comportement et revirement exceptionnel d’une personne] ! Comme couillon vient du latin populaire colea (« cacher, protéger »), comme en grec kaleos signifie littéralement « l’étui, le fourreau » (sachant que le terme vagin vient du fourreau de l’épée des romains), Faudel reste en cela plutôt d’accord avec Michelet (grand historien français) qui disait : « C’est une impiété inepte d’avoir fait du mot con un terme bas, une injure. Le mépris de la faiblesse ? Mais nous sommes si heureux qu’elles soient faibles. C’est non seulement le propagateur de la nature, mais le conciliateur, le vrai fond de la vie sociale pour l’homme » ! Pour autant, il est le premier à dire qu’il n’y a que les imbéciles connauds qui ne changent pas d’avis !!!

De son côté, Virginie relativise beaucoup plus ! Il faut dire que l’amour entre goudous rend fou les hommes, cons à fond ! Non seulement il y a moins souvent pénétration, mais en plus cela représente pour les hommes la finesse incarnée, d’autant s’ils peuvent se glisser entre les deux gouines/gougnottes [13]. Tout comme Faudel, elle ne regrette ni ne rejette absolument pas le fait d’avoir appris beaucoup de choses sur son propre corps en partageant tant d’échanges homosexuels. Mais, contrairement à lui, elle a pu développer et parfaire davantage son éducation biologique, sensuelle et sexuelle propre, grâce à la répétition de ses expériences saphiques [14].

On le voit bien ici, la nouvelle génération n’a plus honte de rechercher son plaisir partout où il peut se cacher, bouffant à tous les râteliers. L’important pour les jeunes est de savoir qui ils sont, de toucher du bout des doigts leurs limites. Leur devise est « on ne parle pas de ce qu’on ne connaît pas ; pour savoir il faut essayer, car le plaisir est souvent ailleurs, là où on ne l’attend pas forcément ! ». Après tout, tous les goûts sont dans la nature : il n’y a pas de mal à se faire du bien, les goûts et les couleurs (bleu, rose ou arc-en-ciel) ne se discutent pas, l’important est de sortir d’une vision étriquée des choses et d’élargir le champ des possibles afin de définir ses propres mœurs !!! Chacun se doit de devenir celui qu’il est, en toute connaissance de cause, quitte à passer outre certaines résistances d’une partie obtuse et obsolète de la société !




[1] Modèle d’épée du Moyen Âge, originellement un couteau qui était destiné à désherber – le gazon "maudit" –, ce dernier devant ainsi être robuste avec une courte lame, large et forte.

[2] « Victoire » en grec : dans la mythologie grecque, Nikê est une déesse personnifiant la Victoire. Fille du Titan Pallas et de Styx, elle est la sœur de Cratos (la Puissance), Bia (la Force) et Zélos (l’Ardeur), avec qui elle fait partie des proches de Zeus (ce hardeur). Niquer vient du mot latin fornicatio, de même sens, qui a pour racine fornix, « porche », cette forme de sexualité (relations sexuelles entre deux personnes non mariées) étant associée aux ébats et aux caresses expertes pratiquées par les prostituées qui s’abritaient sous un porche pour guetter leurs clients après les jeux et mises à mort dans les arènes. Dans les textes littéraires ou religieux, le terme fornication est le plus souvent employé dans un sens péjoratif : il est alors lié au péché de luxure et exprime le caractère supposé bestial, primaire de la sexualité.

[3] Jeune majeur de petit gabarit, mince et le plus souvent sans pilosité visible, glabre.

[4] Homosexuel de forte corpulence ayant un ventre proéminant tel un ours.

[5] Évocation de l’expérience de saint Paul qui, se rendant à Damas, eut une révélation qui en fit le principal prosélyte au début du christianisme.

[6] Une sainte-nitouche est une personne hypocrite qui prend des airs innocents et feint la pureté, alors qu’elle n’est pas la dernière à manger de ce pain-là.

[7] Une femme facile, débauchée – qui fait usage excessif ou déréglé de tous les plaisirs des sens.

[8] Lesbienne qui n’a jamais eu de relations sexuelles avec un homme.

[9] Ayant des traits physiques, de comportement, d’habillement, de coiffure, de langage, de passions... plutôt connotés viriles.

[10] Tribadisme, du grec « frotter ».

[11] De godemichet (« godemichou » est relevée en 1611 et viendrait de l’espagnol gaudameci – attesté depuis 1140 – pour « cuir de Ghadamès », une ville et une oasis du désert en Libye, à la frontière de la Tunisie et de l’Algérie), sachant que « Gaude michi » signifiait « réjouis moi » en latin médiéval.

[12] Veste de cérémonie dont les pans ouverts se prolongent par-derrière et laissent deviner les fesses masculines tout en les cachant, et laissent également possibilité de mettre la main au panier.

[13] Termes dérivés de gouine « prostituée », issu du terme goy, « non-juif, chrétien », ou peut-être du normand gouain (« salaud ») ; chez les mousses de la Marine, un gouin est un matelot d’une mauvaise tenue.

[14] Sappho est une poétesse grecque qui a vécu au -VIIè siècle à Mytilène, sur l’île de Lesbos. Sappho est connue comme étant « la Lesbienne », c’est-à-dire « la personne célèbre de Lesbos ». L’homosexualité féminine n’ayant jamais été tolérée dans l’Antiquité, le terme de lesbienne en est venu à désigner une femme homosexuelle seulement au cours de la seconde moitié du XIXè siècle. D’une même manière, les termes dérivés de son nom, comme l’assez rare saphisme et l’adjectif dérivé, saphique, dénotent plus souvent l’homosexualité féminine que ce qui a trait à la poétesse. Son amour pour les femmes est clairement lisible dans certains de ses poèmes, ce qui en a empêché la préservation par les scribes chrétiens médiévaux. Peu de poèmes de Sappho sont donc parvenus à notre époque, mais ceux qui le sont parlent de la vie quotidienne des femmes, de leur beauté, de leurs relations et leurs rituels. Si son "homosexualité" ne fait aucun doute, il faut se rappeler que le terme même est anachronique à cette époque où il n’a guère de sens. De plus, on sait qu’elle a été mariée et a eu une fille, Cléis, qu’elle dit avoir chérie plus que tout. Elle a vraisemblablement fondé puis dirigé à Mytilène une école pour jeunes filles où elle a enseigné la poésie et les mystères d’Aphrodite (déesse de l’Amour), jeunes filles parmi lesquelles elle devait compter ses amantes. Ses mœurs, parfois réprouvées à l’époque (les sources anciennes font remarquer qu’on l’a "accusée" d’entretenir des rapports honteux avec des femmes), ont aussi été l’occasion, au fil des siècles, de "salir" son image et de la tourner quelque peu en dérision. Pour autant, ses écrits n’ont pas soulevé de grande polémique de son vivant. Bien au contraire, très célèbre et appréciée dans l’Antiquité – dans une épigramme qui fut attribuée (sans doute par erreur) à Platon, l’auteur la qualifie de « dixième Muse » –, elle nous a laissé un Hymne à Aphrodite autant qu’elle a écrit des épithalames (poème lyrique composé en l’honneur d’un mariage), a été citée par le Pseudo-Longin dans son traité Du sublime décrivant une femme connaissant les affres de la passion en voyant celle qu’elle aime rire et se rapprocher d’un homme, a inspiré Jean Racine dans la description qu’il fait de la douleur de Phèdre dans sa pièce homonyme (acte I, scène 3, tirade commençant au vers 269 : ce poème, mêlant description des douleurs tant physiques que mentales endurées par une femme amoureuse sans être aimée en retour, est même devenu un véritable topos littéraire). Le papyrus d’Oxyrhynque 1800 (ville antique de Ouab Sep-meri sur la rive ouest du Nil, à environ cent soixante kilomètres au sud du Caire : la ville fut nommée par rapport à une espèce de poisson du Nil, très importante dans la mythologie égyptienne car le poisson en question était réputé avoir avalé le pénis du dieu Osiris) lui attribue même l’invention du plectre (médiator), ce qui semble a priori exagéré mais confirme que pour les Anciens Sappho était une grande poétesse.


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  • Prostitution Ulla : Comment peut-on bafouer ainsi sa morale, son respect de soi ? Je n’avais pas le choix, j’étais aculée à me faire enculer. Les raisons du cœur ne peuvent survivre face à la misère.
  • Tu prends tous les risques et les coups/coûts, mais on en partage les bénéfices : c’est le contraire de la mafia (pizzo pour être protégé des autres malfrats) qui gère elle-même le risque avec la police et les guerres de gangs
  • Je suis fermée, porte close, rideau baissé : t’as qu’à te la mettre sur l’oreille et repasser me voir demain à la première heure.
  • Il m’a marquée, m’a tamponnée.
  • Désolé mon pote n’est pas là, tu ne vas t’en prendre qu’une, mais sans rancune.
  • Je n’ai plus envie que tu me « protèges », mais plutôt que tu me comprennes.
  • J’ai évolué comme une agnelle parmi les louves, mais aucune d’entre elles ne me dévorera jamais.
  • Un taf de con avec et pour des cons
  • De porc en porcs, des poches aux moches en Porsche.
  • Ce thon a les œufs qui sentent le maquereau comme les yeux qui sentent le cul
  • Je saute les intermédiaires, ces intérimaires du travail.
  • Oh tasspé, fais tourner !
  • Raout d’aréopages (assemblée, une réunion de gens compétents et choisis), soirée brise-glace
  • Chatte à grosse gouttière
  • La prostitution est un ticket payant pour une sexualité « ordinaire » en accéléré
  • On connaît le prix de tout, la valeur de rien
  • La pute fait tout, le proxénète fait le reste.
  • Je me rembourse sur la bête (de – grosses – sommes, toi)
  • Le conard barbotte dans sa mare à merde
  • Faut que l’autre pétasse (Prostituée débutante ou occasionnelle, femme facile ; avoir la pétasse «avoir peur») potasse
  • C’est moi qui bois à ta santé, c’est toi qui trinque
  • La reine humaine, bite box
  • Choix très judicieux, monsieur est connaisseur
  • Elle est foutrement bonne
  • Chère Ulla … Non, ma chair n’est pas chère !!!
  • Le plombier connaît bien le milieu à queue
  • Monter à l’ass haut au lasso
  • L’objet du désir/délire
  • Poule aux yeux d’or
  • Je vis un enfer sur terre ! Autant te laisser faire pour découvrir le paradis au 7è ciel
  • Les bas-résilles m’en tombent.
  • Elle passe ses nuits à gagner ses journées.
  • Tout a un prix : ce que tu encaisses et ce que tu payes, tôt ou tard.
  • Je carre mon bout oblong (plus long que large et arrondi aux deux extrémités) entre ses deux hémisphères.
  • Elle m’offre ses bonnets uniformes en bonne et due/dure forme.
  • Je presse fort ce citron acide contre mes fesses, quand vidé de son jus, je le jette à la poubelle.
  • Vive les cons (que) j’ai payés
  • Tiens t’as déjà pris ton coup du jour, sans moi ! On va régler ça ce soir, tu passeras dans mon bureau … enfin sous.
  • Ça commence à poindre, bientôt tu vas pondre.
  • Beh oui ma pute, la vie est une ture lutte.
  • Viens par ici que je prenne mon avance sur recette
  • Fournir les verges pour se faire battre
  • Elle est un bon coup pour ce coût
  • Tu me mets la pute à l’oreille
  • (Poker) : une paire d’ass en embuscade ; j’aurai bien aimé toucher une dame ou mieux un ass ; le petit ass qui change la donne ; à forcer de donner, elle a le poignet chaud
  • La police polisse les mœurs
  • Et ça c’est cadeau, pour le « petit » personnel, juste pour le plaisir d’offrir à jouir
  • Sex-machine : mets la capsule dedans, attends que ça chauffe et que la pression monte pour que ça te sorte une belle et bonne mousse.
  • Flipper tu mets la pièce dans la fente tu joues avec les mains, pute tu mets la pièce dans la main tu joues avec la fente.
  • Je suis bien introduite dans le milieu à queue.
  • La croupe est la meilleure coupe de champagne.
  • On faisait gentiment un strip-poker, mais tout le monde a fait exprès de perdre.
  • Coucher, pas bouger, coucouche panier, reste bien tranquille, sinon c’est la fessée.
  • Je me lève tôt pour gagner de la maille, mais j’ai du mal à m’endormir à cause de problèmes de maille.
  • Les putes apportent un peu de douceur dans ce monde de brutes
  • Vieux tout puissants
  • Quidam le pion dans ton fion (S’employait dans les monitoires, procès-verbaux, informations, etc., pour désigner les personnes dont on ignorait ou dont on n’exprimait pas le nom)
  • bouge pas, reste là, bien gentiment, bien tranquillement
  • branle-bas de combat
  • Lors d’une surprise, partie-fine (partie de plaisir en galante compagnie : petite débauche, baise à plusieurs), tu m’as surprise par tes parties fines et tes jambes en l’air ; puis tu es partie, j’avais pas l’air fin. Ça, tu me le payeras, sans fin !
  • C’est beau une paire de dames ! Mouais, une de cœur, une qui pique.
  • Laisse faire l’expert avec cette croupière à la croupe de fer d’enfer.
  • Une petite paire tienne vaut mieux qu’une grosse tu l’auras
  • Notre lolo quotidien
  • Touze en scène
  • Soubrette en levrette : serveuse déguisée en uniforme du XIXè siècle, avec un bonnet de dentelle, un petit tablier, des longues socquettes blanches, parfois des oreilles de chat : Geisha soumise, esclave qui s’incline devant le client en l’appelant « Goshinjin-sama » (« maître-vénéré », le mot ancien au japon pour désigner son mari), qui vous donne la becquée : portant la fourchette à sa bouche, elle le nourrit, sourire timide et mimique obéissante incluse : on devient le héros d’un petit théâtre dominant-dominée, un simulacre  pour se débarrasser de la domination réelle que l’on subit au quotidien
  • Pourvu que cette soubrette soit bonne dans sa chambre de bonne
  • On se met tous en rond, en rang d’oignon, en fil indienne, pour jouer au trou du cul.
  • Allé, galope Pénélope, sacré salope (de sale et de hoppe, forme dialéctique de huppe – cet oiseau ayant la réputation d'être très sale comme dans le proverbe lorrain « sale comme une hoppe ») galopine (jeune malicieuse qui court les rues) !
  • Cette vieille ganache (personne incapable et bornée) pleine de panache se laissait aller aux paillardises (penchant prononcé pour les plaisirs de la chair, le paillard étant proprement le gueux couchant sur la paille) avec des bardaches (jeunes garçons dont les gens de mœurs levantines – notamment les puissants ottomans – abusent : mignon, giton, personnage d'allures efféminées ; de l’arabe bardag « jeune esclave » puis sens de « jeune garçon, fillette », sans valeur péjorative) ou autres minauderies (se minauder « se moquer » : se dit des femmes et veut dire faire l'agréable, faire de petites mines pour avoir quelque air charmant) avec des garces (compagne hors mariage, féminin de gars).
  • Pouvoir et dépravation vont toujours de pair (de couilles)
  • Ce malotru (né sous une mauvaise étoile) m’a fait mal au trou, à l’étoile de mer.
  • Gros melons et bottes de cuir
  • Lâche la cochonne sale cochon !
  • C’est elle qui trime et prend, mais moi qui encaisse
  • En prendre plein le cul pour pas un rond
  • La poule à mes œufs d’or
  • Se faire porter pâle après s’être faite empaler (Le pal, pieu en bois servant à l'exécution de ce supplice, était enfoncé dans le fondement, anus ou vagin).
  • Confrontée aux dures lois du refus de la différence et du qu’en-dira-t-on
  • Tout est affaire de coquinage dans ce milieu
  • avec les putes on risque de manger des escalopes (de salope) aux champignons, la dame au chlamydia
  • passer du trottoir au boudoir (petit salon orné avec élégance, à l'usage particulier des dames, et dans lequel elles se retirent, lorsqu'elles veulent être seules ou s'entretenir avec des personnes intimes).
  • Aller au turbin du tapin (·  (Désuet) Celui qui bat le tambour.
  • (Par extension) Racolage sur la voie publique.
    • Faudra me passer sur le corps ! C’est bien prévu comme ça !!!
    • ·      Je te prends, je te retourne, je te casse en deux
    • Ils ne faisaient pas grèves dans leurs sévices publics
    • Maître d’hôtel et Maître Queux (chefs de cuisine ; (mettre queue))

Le mot queux vient du latin cognus, de coquere, cuire. Chez les citoyens romains, un cuisinier était appelé un queux. Plus tard, l’officier qui commandait à tous les officiers de la cuisine et de la table fut nommé “Grand Queux de France”. 
Plus près de nous, il devint “Officier/Chef de bouche”

  • Je vais t’introduire dans le milieu interlope (frauduleux) des nyctalopes (faculté de pouvoir voir dans la pénombre. Étymologiquement, le terme désigne en fait l'incapacité contraire, c'est-à-dire la cécité nocturne (en anglais, par contre, nyctalopia signifie, comme dans l'antiquité, mauvaise vision nocturne)
  • Les termes « salle de jeu » ou « boîte à ouvrage » sont employés pour nommer le sexe de la femme, lieu des réjouissances.
  • Poker : je me couche ! moi je vais sur le tapis ! As des ass Vs belle paire ! Ah, je la sentais venir
  • le croupier lui mange le croupion
  • j’ai joué (à pile ou poil) et joui avec elle
  • jeu de dames (le roi des jeux) : But du jeu : Capturer ou immobiliser les pièces de son adversaire.
  • Lorsqu'une case voisine sur la diagonale est occupée par un pion du joueur adverse, et qu'il y a une case libre derrière, ce pion peut être sauté. Il est ainsi pris
  • Une prise peut s'effectuer vers l'avant ou vers l'arrière.
  • La règle « souffler n'est pas jouer » a été abolie en 1911: quand vous pouvez prendre, vous devez prendre, quelles que soient les conséquences. S'il y a plusieurs façons d'effectuer une ou plusieurs prises, la règle de la quantité doit être appliquée : il faut effectuer le maximum de prises possible.
  • Il est d’usage de superposer deux pions pour représenter une dame. prise multiple
  • piège dit « coup turc », permettant de prendre la dame adverse.
  • Le joueur a perdu la partie lorsqu'il ne lui reste plus aucune pièce en jeu, ou bien si c'est à lui de jouer et que toutes ses pièces sont bloquées, c'est-à-dire dans l'impossibilité de prendre ou de se déplacer.
  • Un tiret « - » représente un déplacement simple et une croix « x » représente une prise. Comme aux échecs, on peut annoter un bon coup d'un point d'exclamation et un mauvais d'un point d'interrogation.
  • Souffler, forcer, laisser faire
  • Un ass tien vaut mieux que deux neuf (/meufs), une bonne paire à piocher (/bêcher), tu auras. Je défosse (/défonce) ma Dame (qui pique), j’ai perdu de toute façon face à un brelan de bites. Moi je n’avais qu’une petite paire. Mais non, elle est plus grosse, c’est elle qui gagne et emporte le pot aux roses. Moi j’étais trop impatient de toucher ma paire, je me suis couché trop tôt du coup croyant qu’elle n’arriverait jamais mais comme d’hab la paire n’est jamais là où/quand on l’attend et toujours là quand on ne l’attend pas/plus. C’est la prime à l’agressivité : face à son jeu d’intimidation, je me suis couché, j’abandonne mon sort à cette bonne donne.
  • Tu peux te la mettre derrière l’oreille, ton cigare tu le fumeras plus tard !
  • Elle prend mon cigare, le roule sous les aisselles, le lèche puis l’allume. Elle ne crapote pas avec une capote, elle me fume en avalant la fumée.
  • Sa bite me reste en travers de la gorge
  • Les termes sadisme et masochisme ont pour origine les noms de deux écrivains du 19ème siècle : l'écrivain français, Donatien Alphonse François de Sade mieux connu sous le nom de marquis de Sade et l'écrivain autrichien Leopold von Sacher-Masoch.
     Kraff-Ebing , médecin qui a décrit les sexualités atypiques au 19ème siècle, a utilisé le nom de ces deux auteurs pour nommer ces particularités de jouissances sexuelles. Ils se sont tous les deux faits remarquer par leurs romans qui reprenaient leurs goûts sexuels particuliers : pour l'un le goût d'infliger de la douleur, de dominer l'autre ; pour l'autre le goût d'être battu, soumis.
  • Le sadomasochisme est interdit pas la loi.
     Toutes pratiques sexuelles entre adultes consentants se déroulant dans des lieux privés, ne relève d'aucune loi, du moins en France. La législation n'intervient pas dans la sexualité privée entre adultes.

    Question n°3 : Dans les scénarios sadomasochistes les hommes sont toujours les dominants, les femmes les soumises.
     Les enquêtes récentes sur ce sujet indiquent que les dominants peuvent être homme ou femme contrairement à ce qui fut décrit de ses sexualités atypiques à la fin du 19ème siècle. A cette époque, on pensait que les hommes étaient plus enclin à aimer infliger de la douleur (sadisme) et les femmes à la subir (masochisme).

    Question n°4 : Les pratiquants du SM peuvent changer de rôle, parfois ils sont celui qui domine parfois celui qui est soumis.
     Des enquêtes menées dans les clubs de sadomasochistes Outre-Atlantique ont montré que 50% des répondeurs aux questionnaires avaient joué les deux rôles : sadique et masochiste.

    Question n°5 : Un Donjon est un lieu où sont enfermés des hommes.
     On appelle donjon le lieu où se déroulent les rituels sadomasochistes.

 

Toute personne qui a des fantasmes de viol pourrait prendre du plaisir dans des pratiques sadomasochistes.
 Du fantasme sexuel à la réalité, il y a un grand pas. Même si vous avez plaisir à évoquer certains fantasmes, rien de moins sûr que leur réalisation vous apporte de la jouissance. Le fantasme est en lien avec des éléments profonds et cachés de vous même. Si la réalisation de fantasmes vous paraît incongrue et sans intérêt, rien d'étonnant ; ce qui est caché, souhaite rester hors de portée.

Question n°9 : 12 % des français ont des pratiques sexuelles SM.
 Moins de 5 % des français se prêtent à ces jeux érotiques.

Question n°10 : On trouve à Paris 20 donjons.
 Il existe deux donjons à Paris, lieux mythiques où se retrouvent hommes et femmes pour se livrer à leurs plaisirs SM. Les soirées SM ont le plus souvent lieux dans des appartements privés.


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